Bonjour mes Oreo's succulents!

Aujourd'hui, j'ai envie d'aborder avec vous un sujet grave: la bouffe. 

Il faut l'admettre, c'est quelque chose de problématique. Je crois que j'ai ce rapport dramatique et presque religieux avec la nourriture depuis que ma mère m'a annoncé, il n'y a pas si longtemps, avec un naturel déconcertant, "Maintenant, tu es adulte, il serait temps d'arrêter de goûter, sinon ton corps te le fera payer" (Euh, QUEUWAAA?). Et oui, l'incroyable vérité a frappé ce jour là. Terminé le nutella. Terminés les Miel Pops (la douleur est encore vive). Terminé le lait Nestlé (FAUX!). Bref, j'ai pris de bonnes résolutions. 

Mais si, vous savez. Vous venez de vous faire larguer. Vous vous demandez si c'est pas parce que vous avez pris un peu de bide (rien qu'un peu...), puis vous vous dites que ça n'a rien à voir. Mais voilà, la vérité a (encore) frappé: vous avez pris du bide. Votre mère, celle qui sait tout sur tout (véridique), elle avait raison, une fois de plus.

Alors vous dites "Bye bye" à ça... 

(Et encore, j'ai été une chouette fille, je vous ai épargné la version chocolat blanc de l'Oreo...)

Vous vous mettez alors à boire du Thé Détox sans trop savoir pourquoi. Vous avez même acheté la boite de trois kilos (des fois qu'une pénurie de Thé Détox vienne s'abattre sur le monde, hein) et vous ne jurez plus que par ça. "Les cappuccinos, c'est pour les faibles", que vous dites. Même pas de sucre dans votre thé! Vous êtes devenu une guerrière, une amazone de la galette de riz soufflé (et les gens vous regardent bizarrement).

Vous ne mangez plus du tout entre les repas et, le midi, au boulot, au lieu d'aller prendre un Sandwich au Saint Moret et Jambon sec chez Daily Monop', vous êtes sage et vous prenez une salade de graines germées Bjorg (Attention, vous avez atteint un point de non retour, ou presque). Les gens vous demandent si "c'est vraiment bon ce truc?". Vous répondez que "oui, franchement, ça passe!" (Bah ouais, le voilà le problème, vous vous êtes résignée à bouffer un truc qui "passe").

Mais la motivation est toujours là et vous décidez d'aller plus loin et de devenir une bombe sexuelle (Ah non?) grace à la technologie des laboratoires parapharmaceutiques (qui nous entubent bien, au passage). Vous dégainez alors l'objet de torture par excellence.

Vous vous massez vigoureusement la graisse avec chaque soir et, si, par malheur, vous oubliez, vous culpabilisez toute la nuit (alors que le double cheese que vous venez de vous enfiler, ça va, il vous revient pas en tête, lui). Le constat est là: le bodytonictruc n'a aucun effet sur votre corps. Rien à faire. Vous en avez même racheté un après avoir vidé le premier, des fois que vous n'ayez pas tenté l'expérience assez longtemps. Mais non, rien.

Les abdo', on vous a dit que ça marchait du tonnerre. Vous avez essayé pendant deux semaines de faire des séries matin et soir. C'était dur (se froisser un muscle des côtes, c'est possible bordel?!), mais vous êtes tellement fière. Votre meilleure amie débarque et vous dit "moi, je galère, je n'en fait que 500 par jours, ça ne sert à rien!". Vous en faisiez 25 par jour. Vous abandonnez.

Puis vient l'arrivée des beaux jours, des verres entre amis et des petites bouffes dans le jardin. Vous avez largué votre job', donc vous avez le temps de manger (trop de temps). Et là, c'est le drame, vous replongez (d'ici un mois, vous vous demanderez comment tout ça a bien pu arriver).

Seul vestige de vos (bonnes?) résolutions, le Thé Détox, auquel vous vous êtes habituée et que vous avez même fini par trouver bon (oui, BON).

Alors, Maman, Mes Oreo's Succulents, Tous, sachez le...

La vie est bien trop courte pour zapper le goûter de quatre heure!

(J'm'en vais me faire une tartine de crème de marrons.)